Un groupe de spéléologues se retrouve piégé et traqué par des créatures dans un réseau de grottes inexploré. Ce film de survie est intense et claustrophobe. L'horreur vient de l'environnement hostile et des monstres, mais aussi des tensions au sein du groupe, exacerbées par un deuil récent. Bien que l'action et la peur dominent, le film commence par une tragédie qui jette une ombre de tristesse sur le personnage principal et ses motivations.

Le premier film de Jordan Peele est un chef-d'œuvre du thriller social horrifique. Un jeune homme noir rend visite aux parents blancs de sa petite amie et découvre un terrible secret. Le film est brilliant dans sa critique du racisme et de l'appropriation culturelle. Bien qu'il génère de l'angoisse et de la colère, la 'tristesse' n'est pas le sentiment prédominant, remplacée par un sentiment d'injustice et de terreur face à une menace systémique.

Trois cambrioleurs s'introduisent chez un aveugle vétéran de guerre, pensant trouver un butin facile, mais découvrent rapidement leur erreur. Ce thriller horrifique est une course-poursuite tendue dans un espace clos. Bien qu'il ne soit pas principalement un film 'triste', il aborde des thèmes sombres comme le désespoir, la pauvreté poussant au crime, et la violence en réponse à la perte, notamment à travers le personnage du vétéran et son passé tragique.

Ce film met en scène un écrivain de romans policiers qui découvre des films "snuff" dans sa nouvelle maison, le plongeant dans une spirale cauchemardesque. L'horreur vient de la découverte de ces images et de la présence d'une entité démoniaque. Le film joue sur la peur des images et la corruption de l'innocence, mais il y a aussi une tristesse sous-jacente liée à l'obsession du protagoniste et au danger constant qui pèse sur sa famille.

Le remake américain du film japonais culte "Ring" a popularisé l'horreur surnaturelle basée sur les vidéos maudites. L'histoire de Samara et de sa cassette fatale est empreinte d'une profonde tragédie. C'est l'histoire d'un enfant solitaire et maltraité dont la souffrance se manifeste de manière terrifiante. Bien que l'objectif soit l'effroi, le fond de l'histoire de Samara est d'une tristesse infinie, expliquant sa rage et son désir de destruction.

Ce film indépendant a marqué les esprits par son concept original et son atmosphère rétro. Il suit une jeune fille hantée par une entité invisible après une relation sexuelle. L'horreur vient ici de la traque implacable et du sentiment de fatalité. Bien que moins axé sur la tristesse que d'autres, le film explore la peur de l'intimité et les conséquences des actes avec une certaine mélancolie liée à la perte de l'insouciance adolescente et à la confrontation inévitable avec la mort.

Dans un monde post-apocalyptique peuplé de créatures sensibles au son, une famille doit survivre en silence. Ce film est un thriller tendu, mais son cœur est un drame familial sur la protection des siens et le poids de la culpabilité après une perte tragique. Les moments de suspense sont entrecoupés de scènes touchantes montrant les efforts des parents pour élever leurs enfants dans un environnement hostile, avec une tristesse palpable liée à l'innocence perdue et aux sacrifices nécessaires.

Autre film d'Ari Aster, "Midsommar" est une fable horrifique qui se déroule en plein soleil. Le film suit une jeune femme traumatisée par un drame familial qui accompagne son petit ami et ses amis dans un festival suédois. C'est l'histoire d'une rupture toxique et de la recherche d'une nouvelle 'famille', mais elle est teintée d'une profonde tristesse liée au deuil non résolu et à la manipulation émotionnelle. L'horreur naît ici d'un sentiment de malaise et d'une folie douce-amère.

Robert Eggers nous plonge dans l'Amérique de 1630 avec ce conte puritain glaçant. L'histoire d'une famille exilée qui fait face à des forces obscures est avant tout un drame sur la foi, le fanatisme et l'effondrement des liens familiaux sous la pression et la paranoïa. L'ambiance est d'une austérité brutale, et le film dépeint la perte de l'innocence et la descente vers la folie avec une tristesse inhérente à son cadre historique et religieux strict.

Ce film de fantômes d'Alejandro Amenábar, porté par une Nicole Kidman magistrale, se déroule sur une île isolée après la Seconde Guerre mondiale. L'histoire suit une mère protégeant ses enfants hypersensibles à la lumière. L'atmosphère est incroyablement lourde et mélancolique, explorant le deuil, l'isolement et le sentiment d'être piégé. Le film joue brillamment avec les perceptions et crée un sentiment de tristesse persistante lié au passé qui refuse de lâcher prise.

Le chef-d'œuvre de M. Night Shyamalan n'est pas seulement un film à twist culte, c'est aussi une histoire profondément humaine sur l'isolement et la difficulté de communiquer. Le jeune Cole, hanté par sa capacité à voir les morts, et le psychologue Malcolm Crowe, aux prises avec ses propres démons, partagent des moments d'une grande tristesse. Le film explore la solitude et le poids des secrets avec une sensibilité rare pour un thriller surnaturel.

Produit par Guillermo del Toro, ce film espagnol est un conte gothique empreint de mélancolie. Il suit une femme qui rouvre l'orphelinat où elle a grandi et dont le fils disparaît mystérieusement. Le film mélange habilement suspense, surnaturel et drame familial, explorant les thèmes de la maternité, de la perte et du désir ardent de retrouver un être cher. L'atmosphère est à la fois belle et inquiétante, et la fin est d'une tristesse poignante.

Ce film australien est bien plus qu'une histoire de monstre. C'est une allégorie poignante de la dépression et du deuil qui ronge une mère célibataire et son fils après la mort du père. L'atmosphère est incroyablement oppressante, et le Babadook lui-même symbolise les peurs et la tristesse refoulées. Essie Davis est phénoménale dans le rôle principal, montrant avec justesse l'épuisement et le désespoir. Un film qui marque par son intelligence et sa charge émotionnelle.

Ari Aster nous offre ici une plongée terrifiante dans le deuil et les secrets de famille. Ce film ne fait pas que sursauter, il s'insinue sous la peau en explorant la douleur de la perte et les liens toxiques. Toni Collette y livre une performance absolument bouleversante qui vous hante bien après le générique. C'est un drame familial déguisé en film d'horreur, où chaque plan suinte le malaise et la tristesse.