Rasuk est un film d'horreur de possession qui explore les thèmes de l'amitié, de la jalousie et des forces occultes. L'histoire suit un groupe d'amies qui partent en vacances dans un lieu isolé où l'une d'elles espère invoquer un esprit pour l'aider dans sa vie amoureuse, mais libère quelque chose de bien plus sinistre. Le film plonge dans les conséquences terrifiantes des rituels malavisés et des possessions démoniaques, avec des scènes intenses et une atmosphère tendue. C'est un film qui rappelle que jouer avec l'inconnu a souvent des conséquences fatales.

The Doll est un film d'horreur centré sur une poupée possédée, un thème classique du genre mais abordé ici avec une touche indonésienne. Après avoir emménagé dans leur nouvelle maison, un couple découvre une poupée qu'ils ne tardent pas à regretter d'avoir trouvée. L'entité liée à la poupée s'avère particulièrement malveillante. Le film capitalise sur la peur des objets inanimés prenant vie et se montre assez généreux en termes de manifestations paranormales et de moments effrayants. Un bon divertissement pour les amateurs de poupées démoniaques.

Le troisième œil (Mata Batin) est un film d'horreur surnaturelle qui joue sur le concept de la perception extrasensorielle. Après un accident, une jeune femme se retrouve capable de voir les esprits. Elle et sa sœur, qui possède déjà cette capacité, se retrouvent confrontées à des entités terrifiantes dans leur propre maison. Le film utilise des effets visuels pour représenter le monde des esprits et propose plusieurs scènes de confrontation avec des fantômes. C'est un film qui s'appuie sur les peurs liées à l'invisible et à l'intrusion du surnaturel dans le quotidien.

La Kuntilanak est l'une des figures les plus redoutées du folklore indonésien, et ce film éponyme de 2006 la met en scène. L'histoire tourne autour d'une jeune femme qui découvre qu'elle a un lien avec cette entité vengeresse et qu'elle peut l'invoquer. Le film explore la mythologie de la Kuntilanak, un esprit féminin souvent associé aux femmes mortes en couches, connue pour son cri perçant. C'est un exemple typique de l'horreur indonésienne du milieu des années 2000, misant sur l'atmosphère et les apparitions spectrales pour effrayer son public.

Basé sur le populaire jeu vidéo indonésien, DreadOut suit un groupe de lycéens qui, en filmant leur exploration d'un appartement abandonné, ouvrent accidentellement un portail vers le monde des esprits. Armés de leurs smartphones et d'une capacité à interagir avec le surnaturel via la technologie, ils doivent survivre aux entités terrifiantes qu'ils ont libérées. Le film essaie de traduire l'expérience du jeu avec ses fantômes inspirés du folklore indonésien. C'est une adaptation qui plaira probablement aux fans du jeu, offrant son lot de créatures effrayantes et de situations périlleuses.

Suzzanna : buried alive (Suzzanna: Bernapas dalam Kubur) est un hommage moderne à l'icône légendaire de l'horreur indonésienne, Suzzanna. Luna Maya incarne avec brio cette figure culte, une femme assassinée qui revient d'entre les morts pour se venger sous la forme d'une Kuntilanak (un esprit vengeur). Le film capture l'essence des films originaux avec son mélange unique d'horreur surnaturelle, de drame et même de touches d'humour noir involontaire. C'est une plongée divertissante dans le cinéma d'horreur classique indonésien, parfaite pour découvrir pourquoi Suzzanna est toujours aussi aimée et crainte.

Kimo Stamboel, l'autre moitié des Mo Brothers, s'attaque à un autre classique de l'horreur indonésienne avec La Reine de la Magie Noire (Ratu Ilmu Hitam), un remake audacieux du film de 1981. L'histoire suit un groupe d'orphelins qui retournent dans l'orphelinat de leur enfance pour rendre visite à leur ancien directeur, mais se retrouvent pris au piège par une force maléfique utilisant la magie noire. Le film est visuellement percutant, avec des scènes macabres et des effets spéciaux efficaces. Il modernise le concept original tout en conservant une bonne dose de folie propre au cinéma de genre indonésien. Âmes sensibles s'abstenir !

Encore une incursion fascinante de Joko Anwar dans les méandres de l'esprit humain avec Pintu Terlarang (The Forbidden Door). Bien que plus un thriller psychologique teinté d'horreur qu'un film de genre pur, il mérite sa place pour son ambiance malsaine et son intrigue tordue. L'histoire suit un sculpteur à succès qui semble avoir la vie parfaite, jusqu'à ce qu'il découvre une communauté secrète obsédée par l'observation des autres. Le film explore des thèmes sombres comme le voyeurisme et l'isolement social avec une inventivité visuelle et narrative déconcertante. C'est un film qui vous mettra mal à l'aise de manière très intelligente.

Macabre (Rumah Dara), réalisé par les Mo Brothers (Timo Tjahjanto et Kimo Stamboel), est devenu un classique culte de l'horreur extrême. Ce slasher indonésien n'est clairement pas pour les âmes sensibles ! Un groupe d'amis tombe entre les mains d'une famille de psychopathes cannibales après avoir aidé une mystérieuse jeune femme. Le film est célèbre pour son niveau de violence graphique et ses scènes particulièrement dérangeantes. C'est un film brutal, intense et incroyablement bien chorégraphié dans ses scènes de massacre. Si vous avez le cœur bien accroché et que vous cherchez une montée d'adrénaline pure, Macabre est un passage obligé.

Timo Tjahjanto, l'une des moitiés des célèbres Mo Brothers, nous livre avec May the Devil Take You (Sebelum Iblis Menjemput) un film d'horreur démoniaque et sans concession. Une jeune femme découvre un lien effrayant entre la maladie mystérieuse de son père et son passé occultiste. Ce film est un pur concentré de possession, d'exorcisme et d'effets gores généreux qui ne recule devant rien pour vous mettre mal à l'aise. L'énergie est frénétique, le rythme effréné, et les scènes de terreur s'enchaînent sans répit. Si vous aimez l'horreur qui frappe fort et ne s'excuse pas, ce film est fait pour vous. Accrochez-vous, ça décoiffe !

Encore une pépite signée Joko Anwar ! Impetigore (Perempuan Tanah Jahanam) vous emmène dans un village isolé au passé sombre, où une jeune femme espère hériter d'une maison pour échapper à la misère. Ce qu'elle y trouve est bien pire qu'elle ne l'imaginait... Ce film est un chef-d'œuvre d'horreur folklorique, mêlant malédictions ancestrales, secrets de famille et une ambiance rurale étouffante. La cinématographie est à couper le souffle, capturant la beauté inquiétante de la campagne indonésienne. Le scénario est riche et complexe, et les performances sont saisissantes. Impetigore est une expérience viscérale et intelligente qui vous hantera longtemps après le générique.

Préparez-vous à frissonner avec Satan's Slaves (Pengabdi Setan), un film qui a redéfini l'horreur indonésienne moderne ! Réalisé par le maître du genre, Joko Anwar, ce n'est pas un simple remake du classique de 1980, mais une réinvention terrifiante qui plonge une famille dans l'horreur la plus pure après la mort de leur mère. Attendez-vous à une ambiance gothique poisseuse, des jumpscares efficaces et une tension constante qui vous agrippera du début à la fin. Le film excelle à construire son atmosphère macabre, rappelant parfois les grands films d'horreur classiques, tout en étant ancré dans le folklore indonésien. Un incontournable absolu pour les amateurs de sensations fortes !