Encore une œuvre sombre et magnifique de Guillermo del Toro. Ce film se déroule pendant la guerre civile espagnole et mêle la dure réalité à un monde de conte de fées macabre.

Ofelia rencontre un Faune dans un labyrinthe. Le Faune est ancien, imposant et ambigu – parfois serviable, parfois menaçant. Son apparence n'est pas celle d'un gentil guide, et il impose des tâches dangereuses.

Pourtant, il représente une échappatoire et un chemin vers un autre monde pour Ofelia, suggérant une sorte de mission ou de but qui dépasse la simple malice. C'est la complexité et l'ambiguïté de cette créature qui la rendent fascinante et qui la font entrer dans cette catégorie, même si son "soft spot" est moins évident que chez d'autres.

Ce drame fantastique poignant suit un jeune garçon qui lutte contre la maladie de sa mère et le harcèlement à l'école. Sa seule aide vient d'un monstre-arbre gigantesque et terrifiant qui apparaît à minuit.

Ce monstre n'est pas là pour faire peur au sens classique ; il est un conteur, une force primale qui guide le garçon à travers sa douleur et sa colère. Son apparence est intimidante, mais ses paroles et ses actions sont empreintes d'une sagesse brute et d'une forme de compassion.

Le monstre a été créé en utilisant un mélange d'images de synthèse et de captures de mouvement, avec Liam Neeson prêtant sa voix grave et imposante à la créature, ajoutant une couche supplémentaire de puissance et de solennité.

Un autre joyau issu de l'imagination de Tim Burton (même s'il a été réalisé par Henry Selick). Jack Skellington est le roi des citrouilles de la ville d'Halloween, un personnage grand, mince et squelettique qui excelle à faire peur.

Mais Jack s'ennuie de la routine effrayante. Il découvre par hasard la ville de Noël et est fasciné par sa joie, ses couleurs et son esprit. Ce désir d'expérimenter quelque chose de beau et de différent révèle une facette inattendue et sensible de ce maître de l'épouvante.

Ce chef-d'œuvre en stop-motion a nécessité des années de travail minutieux. Pour une seule seconde de film, il fallait manipuler les marionnettes 24 fois !

Quoi de plus effrayant qu'un démon invoqué par les Nazis ? Un démon avec une main géante en pierre, des cornes limées et une passion pour les chats, les cigares et une pyromane !

Hellboy, bien que né des flammes de l'enfer, est élevé par un professeur humain et devient un agent du BPRD (Bureau de Recherche et de Défense Paranormale). Sous sa carapace rouge et musculeuse se cache un personnage bourru mais incroyablement loyal et protecteur, surtout envers Liz Sherman.

Guillermo del Toro a mis tout son cœur (et son style visuel unique) dans cette adaptation des comics de Mike Mignola. Ron Perlman, dans le rôle-titre, incarne parfaitement ce monstre au grand cœur.

Voici l'archétype même du monstre incompris avec un cœur sensible. L'interprétation iconique de Boris Karloff dans ce film de 1931 a défini l'image du monstre de Frankenstein pour des générations.

Bien que sa création soit terrifiante en apparence et capable d'actes effroyables, le film (et le roman original de Mary Shelley) explore souvent sa solitude, son désir de compagnie et la douleur causée par le rejet. Il n'est pas intrinsèquement mauvais, mais le produit d'une expérience scientifique et de l'abandon.

Le maquillage incroyable de Karloff a été conçu par Jack Pierce, qui a passé des heures chaque jour à le transformer. C'est une œuvre d'art à part entière qui a contribué à cimenter le monstre dans la culture populaire.

Et si un zombie tombait amoureux ? C'est la prémisse irrésistible de cette comédie romantique post-apocalyptique.

R est un zombie. Il grogne, il erre, et oui, il mange des gens. Mais après avoir dévoré le cerveau d'un jeune homme, il absorbe ses souvenirs et développe des sentiments inattendus pour sa petite amie survivante.

Ce film prend le cliché de la créature effrayante et le retourne complètement, montrant qu'un cœur peut encore battre (littéralement, dans ce cas) sous une apparence décomposée. Une approche fraîche et pleine d'humour sur le genre zombie, prouvant que l'amour peut même réanimer les morts !

Un classique intemporel de Tim Burton qui capture parfaitement l'essence de notre thème. Edward, créé par un inventeur excentrique, est un être à l'apparence intimidante avec ses lames de ciseaux en guise de mains.

Pourtant, sous cette façade se cache une âme innocente, incroyablement douce et désireuse d'amour et d'acceptation. Le film est une fable poignante sur la différence et la cruauté de la société, portée par la performance inoubliable de Johnny Depp.

Le château gothique d'Edward a été construit en studio, mais le quartier coloré où il est accueilli (ou pas) est un vrai quartier résidentiel en Floride, choisi pour son aspect générique et ensoleillé, contrastant fortement avec Edward.

Réalisé par le maître Guillermo del Toro, ce film oscarisé est une véritable déclaration d'amour aux parias et aux créatures.

Au cœur de l'intrigue, une femme de ménage solitaire se lie d'amitié avec une créature amphibie capturée, l'amenant à découvrir la beauté et la douceur derrière son apparence effrayante. C'est une exploration magnifique de l'altérité et de l'empathie.

Saviez-vous que Del Toro a eu l'idée de ce film lors d'un petit-déjeuner avec Daniel Kraus en 2011, et que la créature a été en partie inspirée par 'L'Étrange Créature du lac noir' ? Un conte de fées moderne, sombre et incroyablement touchant.