The Witch's Sabbath est un film d'horreur indépendant qui explore le thème classique de la sorcière maléfique. L'intrigue tourne souvent autour d'un groupe de personnages confrontés à une entité surnaturelle ou à un culte pratiquant la sorcellerie. Ce type de film, souvent réalisé avec des moyens limités, s'appuie sur l'atmosphère et les archétypes du genre pour créer la peur. Il représente une facette du cinéma d'horreur qui continue de revisiter les légendes et les rituels associés à la sorcellerie, offrant un aperçu des différentes manières dont ce thème est abordé dans le cinéma de genre.

Issu de l'ère psychédélique du cinéma d'horreur, The Witchmaker (parfois connu sous le titre 'Legend of Witch Hollow') mélange sorcellerie, cultes sataniques et expérimentations occultes. Le film suit un professeur et ses étudiants qui s'intéressent à la sorcellerie dans une région isolée. Ils rencontrent alors un sorcier puissant et maléfique qui les attire dans son monde. Le film est représentatif du cinéma d'horreur indépendant de la fin des années 60, avec son ambiance parfois chaotique, ses séquences oniriques dérangeantes et son exploration des peurs contemporaines liées aux cultes et à l'occulte. Un aperçu intéressant d'une période particulière du cinéma de genre.

The Witch Who Came from the Sea est un film d'horreur culte des années 70, connu pour son ambiance étrange et son portrait perturbant d'une femme tourmentée. Millie, une jeune femme travaillant dans un bar au bord de l'océan, est hantée par des souvenirs fragmentés et violents de son enfance. Ses fantasmes macabres commencent à se manifester dans la réalité, impliquant des marins et des actes d'une cruauté inouïe. Le film est moins sur la sorcellerie au sens traditionnel que sur une exploration psychologique sombre et dérangeante de la folie et du traumatisme, utilisant l'imagerie de la sorcière comme métaphore. C'est une œuvre audacieuse et controversée pour son époque.

The Witch Files est un film indépendant qui s'adresse à un public plus jeune, mêlant fantastique et drame adolescent. Le film suit un groupe de lycéennes qui découvrent qu'elles sont des sorcières et doivent apprendre à maîtriser leurs pouvoirs tout en faisant face aux défis de l'adolescence et à une menace mystérieuse. C'est une exploration moderne du thème de la sorcellerie, axée sur l'amitié féminine et l'émancipation. Bien que le budget soit modeste, le film offre une perspective fraîche sur le genre, avec un casting de jeunes actrices prometteuses.

The Witch in the Window est un petit film d'horreur indépendant qui mise sur l'atmosphère et la tension psychologique plutôt que sur les effets gores. L'histoire se concentre sur un père et son fils qui rénovent une vieille ferme dans le Vermont et découvrent que l'ancienne propriétaire, une sorcière réputée, hante toujours les lieux. Le réalisateur Andy Mitton parvient à créer un sentiment d'isolement et de malaise grandissant, explorant les dynamiques familiales en parallèle de l'intrigue surnaturelle. C'est un film qui prend son temps pour installer l'horreur, offrant une approche plus subtile et réfléchie du thème de la maison hantée et de la sorcellerie.

Mary et la fleur de la sorcière est le premier long-métrage du Studio Ponoc, fondé par d'anciens animateurs du Studio Ghibli, et cela se ressent dans la qualité de l'animation et la poésie de l'histoire. Adapté du roman 'The Little Broomstick' de Mary Stewart, le film suit Mary, une jeune fille maladroite qui découvre une fleur magique lui donnant des pouvoirs de sorcière pour une seule nuit. Elle se retrouve alors transportée dans une école de magie située au-dessus des nuages. C'est un conte charmant et visuellement magnifique, plein d'aventures et d'émerveillement, qui explore des thèmes comme le courage et l'amitié. Un régal pour les yeux et le cœur, dans la pure tradition des films d'animation japonais de qualité.

Dans Le Dernier Chasseur de sorcières, Vin Diesel troque ses bolides pour des armes médiévales et modernes afin de combattre les forces obscures. Il incarne Kaulder, un guerrier immortel maudit par la Reine Sorcière il y a des siècles, et qui est aujourd'hui le seul rempart entre l'humanité et les sorcières maléfiques qui vivent cachées parmi nous. Le film mélange action, fantastique et un peu d'humour, s'appuyant sur la présence charismatique de Vin Diesel. On y retrouve également Rose Leslie (Game of Thrones) et Michael Caine, ajoutant une touche de talent au casting. C'est un divertissement solide pour les amateurs de batailles surnaturelles et de légendes urbaines impliquant la sorcellerie.

Le Projet Blair Witch a révolutionné le cinéma d'horreur en 1999 avec son approche novatrice du found footage. Ce faux documentaire suit trois étudiants en cinéma partis enquêter sur la légende d'une sorcière dans les bois du Maryland. Ce qui commence comme une exploration ludique se transforme rapidement en un cauchemar terrifiant et claustrophobique. L'absence de musique anxiogène et l'utilisation de caméras amateurs renforcent le sentiment d'authenticité et d'immersion. Le film a généré un buzz marketing sans précédent, laissant croire à beaucoup qu'il s'agissait d'images réelles. L'horreur ne vient pas de ce que l'on voit, mais de ce que l'on n'entend pas et n'aperçoit qu'à peine, laissant l'imagination du spectateur faire le plus gros du travail. Un classique instantané qui continue d'influencer le genre.

The Love Witch est une curiosité cinématographique absolument fascinante et unique. Réalisé par Anna Biller, ce film est un hommage stylisé aux mélodrames et aux films d'horreur des années 60, tourné en 35mm avec des couleurs saturées et des décors à couper le souffle. L'histoire suit Elaine, une sorcière moderne qui utilise ses pouvoirs pour trouver l'homme parfait, avec des conséquences souvent désastreuses. Le film aborde des thèmes complexes comme le patriarcat, la féminité et les relations toxiques, le tout enveloppé dans une esthétique camp et délibérément artificielle. Samantha Robinson est envoûtante dans le rôle principal, incarnant à la perfection cette figure tragique et comique. Un film audacieux qui ne ressemble à aucun autre.

Préparez-vous à être transporté dans l'Angleterre du 17ème siècle avec The Witch, un film d'horreur folklorique qui vous glace le sang. Robert Eggers, pour son premier long-métrage, nous offre une œuvre d'une rare authenticité, en s'appuyant sur des journaux et des contes de l'époque pour recréer l'atmosphère oppressante et la paranoïa religieuse d'une famille puritaine isolée. L'utilisation d'un langage archaïque et les performances habitées du casting, notamment Anya Taylor-Joy dans son rôle révélateur, contribuent à une immersion totale. Ce n'est pas l'horreur des jumpscares, mais une terreur sourde, psychologique, qui s'insinue lentement, nourrie par la peur de l'inconnu et les croyances ancestrales. Un chef-d'œuvre d'atmosphère et de tension qui a redéfini le genre de l'horreur moderne.