Cette comédie italienne, Mamma o papà?, explore le thème du divorce sous un angle... disons, conflictuel ! Quand un couple décide de se séparer, aucun des deux parents ne veut obtenir la garde des enfants, chacun souhaitant profiter de sa nouvelle liberté. S'ensuit alors une guerre hilarante et absurde pour savoir qui sera le plus mauvais parent, afin de forcer l'autre à prendre les enfants.

Ce film, qui a eu droit à un remake français (Papa ou Maman), inverse le schéma classique des histoires de divorce et de garde d'enfants. C'est une satire grinçante sur l'égoïsme parental et les dynamiques de couple qui se délitent, portée par les performances comiques de Paola Cortellesi et Antonio Albanese. Une comédie à l'humour noir qui ose aborder un sujet sensible avec légèreté et irrévérence.

Réalisé par le regretté Garry Marshall (Pretty Woman, Valentine's Day), Joyeuse fête des mères est une comédie chorale qui entrelace plusieurs histoires autour de la fête des mères. Jennifer Aniston, Julia Roberts, Kate Hudson et Jason Sudeikis font partie de la distribution étoilée qui navigue entre quiproquos, drames familiaux et moments tendres.

Comme souvent avec les films de Garry Marshall basés sur un jour de fête, attendez-vous à une série de vignettes explorant différentes facettes de la maternité et des relations familiales, avec ses hauts et ses bas. C'est un film feel-good, parfois un peu prévisible, mais porté par le charme de ses acteurs. Idéal pour une soirée détente sans prise de tête, célébrant les mamans sous toutes leurs formes.

Changeons un peu de registre avec la comédie décomplexée Bad Moms ! Ce film suit trois mères au bout du rouleau (Mila Kunis, Kristen Bell, Kathryn Hahn) qui décident d'en finir avec la pression de la perfection maternelle et de lâcher prise. Fini les réunions de parents d'élèves stressantes et les journées surchargées, place à la fête et à l'autodérision !

C'est une comédie qui parle directement aux parents, et particulièrement aux mères, en abordant avec humour les défis et les attentes irréalistes de la parentalité moderne. Le trio d'actrices fonctionne à merveille, et Kathryn Hahn est particulièrement délirante dans son rôle. Un film léger et amusant qui offre une bonne dose de rires et de solidarité féminine.

Le Mother's Day original de 1980 est un classique du cinéma d'horreur indépendant, souvent associé au sous-genre du "rape and revenge" mais qui prend une tournure différente. Réalisé par Charles Kaufman (le frère de Lloyd Kaufman de Troma), il suit trois amies en camping qui sont attaquées par deux frères psychopathes sous l'influence de leur mère.

Ce film est connu pour son atmosphère crue et dérangeante, et pour le personnage de la Maman, une figure matriarcale terrifiante qui encourage ses fils à commettre des actes horribles. Moins connu que d'autres slashers de l'époque, il a acquis un statut culte grâce à son ton sombre et sa violence graphique. Un aperçu brut du cinéma d'horreur des années 80.

Ce Mother's Day version 2010 est un remake du film d'horreur culte de 1980, réalisé par Darren Lynn Bousman, connu pour son travail sur la saga Saw. L'histoire suit un groupe d'amis pris en otage dans une maison par une mère de famille (Rebecca De Mornay) et ses fils criminels.

Le film s'éloigne un peu de l'original pour proposer un home invasion plus centré sur la psychologie tordue de cette matriarche dérangée et les rapports de force au sein de la famille. Rebecca De Mornay est intense dans ce rôle de mère manipulatrice et violente. Un thriller horrifique qui explore les liens familiaux sous leur angle le plus sombre et le plus violent.

Dans le registre du thriller psychologique tendu, Mother's Boys se pose là. Jamie Lee Curtis y incarne une mère qui revient dans la vie de son ex-mari et de ses fils après une longue absence, mais ses intentions sont loin d'être bienveillantes. Le film explore les dynamiques familiales toxiques et la manipulation avec une efficacité redoutable.

La performance de Jamie Lee Curtis est particulièrement glaçante, loin de ses rôles d'héroïne de film d'horreur ou de comédie. Elle parvient à créer un personnage complexe, à la fois séduisant et profondément perturbant. Peter Gallagher et Joanne Whalley complètent ce trio dysfonctionnel. C'est un film qui vous tient en haleine, montrant jusqu'où peut aller l'obsession maternelle.

Balance maman hors du train, c'est la comédie noire par excellence qui joue avec nos nerfs (et nos zygomatiques) ! Danny DeVito réalise et joue aux côtés de Billy Crystal dans cette histoire tordue inspirée très librement du classique L'Inconnu du Nord-Express d'Alfred Hitchcock.

Imaginez : un écrivain frustré par son ex-femme et un homme étouffé par sa mère tyrannique se rencontrent et échangent des idées (très) sombres pour se débarrasser de leurs problèmes respectifs. Anne Ramsey est absolument phénoménale dans le rôle de la mère insupportable, remportant un Oscar pour sa performance ! Son interprétation est si marquante qu'elle est devenue une référence de la figure maternelle abusive au cinéma. Un film plein de quiproquos, de situations grotesques et d'un humour délicieusement grinçant.

Plongez dans l'humour noir et décapant de John Waters avec Serial Mother ! Kathleen Turner y incarne Beverly Sutphin, une épouse et mère de famille modèle... en apparence. Car derrière son sourire parfait se cache une justicière impitoyable qui n'hésite pas à éliminer quiconque ose contrarier sa famille ou briser les règles de bienséance.

Ce film est un véritable délice coupable, une satire cinglante de la banlieue américaine et de ses faux-semblants. Kathleen Turner, dans un rôle à contre-emploi génial, est tout simplement hilarante et terrifiante à la fois. Saviez-vous que le rôle de Beverly avait initialement été proposé à Meryl Streep ? On imagine le résultat, mais Kathleen Turner a su faire de ce personnage une icône du cinéma trash et camp. Un film culte à redécouvrir absolument pour son audace et son irrévérence !